La trilogie Del’Gado

Une si belle fin de journée

Les espaces comme écriture et la place du spectateur

Dans Une si belle fin de journée, le lieu est l’appartement, la maison, la villa. L’espace où des gens vivent. Nous réadaptons la mise en scène à chaque appartement pour le temps d’une soirée. Nous frottons avec l’intimité des habitants en calquant le récit de leurs vies sur celui de Raoul et Pauline, un couple ordinaire sans enfants. Chaque intérieur visité apporte de nouvelles couleurs. La proximité des spectateurs rend l’acte théâtral grisant, fort, intriguant, questionnant. Et la magie opère. Pauline utilise la cuisine, prépare un plat de lentilles. Raoul utilise la télé, le fauteuil, les volets. Simone, la visitante, utilise la sonnette d’entrée...

Ne reste pas dans mes jupes

Les espaces comme écriture et la place du spectateur

Dans Ne reste pas dans mes jupes l’espace urbain garde son rôle social. Il est libre de recevoir en son sein des êtres privés de cellule intime et familiale. Nous ne faisons que creuser encore un peu plus les endroits déjà investis par les gens de la rue. La figure poétique de Gaspard, ancien clown du cirque Gasparo, vient éclairer le questionnement des regardants. C’est une figure écrite pour être entendue dans l’espace public ; ce qui n’est pas habitable mais demeure la ville : les squares, jardins publics, parvis d’église...la ville garde jalousement la figure dans son ventre.

Exil

de Dominique Delgado Le théâtre nu, la friche, le terrain vague, l’usine désaffectée, le non lieu. Un no man’s land ouvert sur l’extérieur, l’inconnu. Les personnages sont crachés par la ville. Tout public. 1h45
2006. Pour des raison de production, Exil ne sera pas crée.
Le troisième volet nous jette dans les chemins sans fin, la marche des exilés. La perte de sociabilité crache les personnages hors de la ville dans une errance continue.
Adam, Eve et Satan sont éjectés (...)